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BURKINA FASO

𝐌𝐞𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐼 đđ«đžđŠđąđžđ« đŠđąđ§đąđŹđ­đ«đž Ì€đšÌ€ đ„đš đŠđšđ§đ­đžÌđž 𝐝𝐞𝐬 đœđšđźđ„đžđźđ«đŹ 𝐝𝐼 𝟎𝟔 𝐩𝐚𝐱 𝟐𝟎𝟐𝟒

Mesdames et messieurs!

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1- Chaque fois que les autoritĂ©s de la Transition prennent la parole, l’impĂ©rialisme et ses valets locaux tremblent. Ils tremblent parce qu’ils savent que c’est pour encore rĂ©vĂ©ler au public un aspect de leurs intrigues. Leur arme contre cela, c’est, chaque fois qu’une autoritĂ© prend la parole, de claironner que nous parlons trop au lieu d’agir. Comme si le peuple n’était pas tĂ©moin des actes de dĂ©veloppement, de transformation sociale et de lutte contre le terrorisme que nous posons.

2- Nous avons parlĂ©, nous parlons et nous parlerons,pour contribuer Ă  l’éveil des consciences, afin que plus jamais le peuple ne se laisse duper par des aventuriers sans foi ni loi, et des marchands d’illusions.

3- Cela dit, je me permets de poser une question. Que reprĂ©sente le drapeau que nous venons de hisser ? Le drapeau est un Ă©lĂ©ment fĂ©dĂ©rateur. C’est le symbole de l’unitĂ© d’un peuple pour une cause, la cause nationale. Le drapeau nous rappelle chaque fois,qu’avant toute chose,il y a la nation Ă  dĂ©fendre et Ă  promouvoir.

4- Le drapeau nous rappelle que les intĂ©rĂȘts particuliers,les intĂ©rĂȘts partisans doivent pouvoir se conjuguer avec l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. À dĂ©faut, les intĂ©rĂȘts particuliers doivent s’effacer pour que triomphe l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et la cause nationale.

5- J’ai l’habitude de dire que mieux vaut ĂȘtre pauvre dans un État riche et fort que riche dans un État pauvre et faible.Il y a eu des Hommes riches et forts dans des pays pauvres ou faibles. Certains d’entre eux ont trouvĂ© leurs limites.

6- Il suffit de citer le cas du gĂ©nĂ©ral Manuel Noriega, le tout puissant prĂ©sident du Panama des annĂ©es 1980. En dĂ©cembre 1989, quand les AmĂ©ricains dĂ©cidĂšrent de l’arrĂȘter, ils allĂšrent le cueillir dans son palais. Sa fuite dans une enclave diplomatique ne fut pour lui qu’un rĂ©pit de courte durĂ©e. Les AmĂ©ricains finirent par obtenir son extradition.

7- De mĂȘme en HaĂŻti, le gĂ©nĂ©ral Raoul CĂ©dras renversait le prĂ©sident Jean-Bertrand Aristide en 1994.Les AmĂ©ricains finirent par lui donner un ultimatum pour quitter le pouvoir. Face Ă  son refus d’obtempĂ©rer, l’armĂ©e amĂ©ricaine le dĂ©logea de son palais. Il eut son salut en se rĂ©fugiant au Panama. Ces Hommes forts et riches rĂ©gnaient dans des États pauvres ou faibles.

8- À l’inverse, des Hommes, pas particuliĂšrement riches, mais qui prĂ©sidaient aux destinĂ©es d’États forts,ont pu faire face Ă  toutes les tentatives de rĂ©cupĂ©ration ou de dĂ©stabilisation.

9- Il suffit de citer le cas de Cuba, petit pays Ă  quelques encablures des États-Unis, qui a su rĂ©sister Ă  tous les assauts des AmĂ©ricains. On peut citer aussi le cas du petit
Nicaragua qui a tenu tĂȘte Ă  la toute puissante AmĂ©rique dans les annĂ©es 1980. On pourrait citer aussi les cas du Venezuela, de Hugo Chavez Ă  Nicola Maduro, et de l’Iran qui, depuis la RĂ©volution islamiste de 1979 fait face avec succĂšs Ă  toutes les tentatives de dĂ©stabilisation.

10- Un État fort est donc une garantie de sĂ©curitĂ© et de stabilitĂ© des institutions, et un facteur de dĂ©veloppement.La pauvretĂ© actuelle de 1’Afrique noire est due en partie aux tentatives de caporalisation des dirigeants, et de dĂ©stabilisation des rĂ©gimes. On peut ĂȘtre d’accord que si la RĂ©volution de Thomas Sankara avait durĂ©, ne serait-ce qu’une dizaine d’annĂ©es, le Burkina aurait pu ĂȘtre mis sur les rails du dĂ©veloppement. Le Ghana qui Ă©tait un État failli et sans perspective, a Ă©tĂ© mis sur les rails du dĂ©veloppement grĂące Ă  la politique visionnaire du prĂ©sident Rawlings, Ă  travers la mise en place d’un État fort.

11- Pour construire un État fort, il faudra ĂȘtre en mesure de dĂ©jouer les piĂšges conçus par les dominateurs pour faire de nos États des États faibles,mallĂ©ables Ă  souhait.Parmi ces piĂšges, il y en a trois qu’il convient d’analyser.Ce sont e prĂ©tendu respect des droits de l’Homme (1), le prĂ©tendu respect de la libertĂ© d’expression (2) et les institutions nĂ©ocoloniales de nos États modernes (3).

𝟏- 𝐃𝐼 đ©đ«đžÌđ­đžđ§đđź đ«đžđŹđ©đžđœđ­ 𝐝𝐞𝐬 đđ«đšđąđ­đŹ 𝐝𝐞 đ„â€™đ‡đšđŠđŠđž

12- Il est Ă©vident que si les droits de l’Homme Ă©taient mĂ©connus en Afrique, les EuropĂ©ens ne seraient pas venus trouver des royaumes et des sociĂ©tĂ©s organisĂ©s avec de brillantes civilisations. L’art africain prĂ©colonial a Ă©bloui le colonisateur au point qu’il a pillĂ© les ceuvres d’art pour garnir ces musĂ©es et les salons des aristocrates et des bourgeois. Sans une organisation sociale Ă©laborĂ©e,dans le respect des droits de chaque catĂ©gorie sociale, un tel rĂ©sultat n’aurait pu ĂȘtre atteint.

13- De nos jours, les droits de l’Homme sont un instrument de contrĂŽle des sociĂ©tĂ©s du Tiers-Monde au service de l’Occident. Ils permettent Ă  l’Occident d’avoir la garantie que ses valets locaux, dont certains sont directement financĂ©s par l’Occident, d’autres indirectement par des procĂ©dures dĂ©tournĂ©es, auront toutes les latitudes pour mener dans nos pays leurs activitĂ©s subversives Ă  son profit. Lesquelles activitĂ©s ont pour finalitĂ© d’infiltrer les appareils d’État et d’affaiblir nos États au profit de l’Occident.

14- Dans nos pays, les droits fondamentaux ne sont pas encore satisfaits. Les droits de l’Homme consistent d’abord Ă  donner Ă  manger aux populations, Ă  les soigner,Ă  les instruire, Ă  les loger dĂ©cemment. L’Occident ne voit pas ces droits Ă  satisfaire dans nos pays, alors mĂȘme qu’il jette rĂ©guliĂšrement Ă  la poubelle sa surproduction agricole et industrielle, rien que pour maintenir Ă©levĂ©s les prix de ses produits. Ce qui le prĂ©occupe, c’est uniquement l’assurance que ses Ă©lĂ©ments infiltrĂ©s dansnos sociĂ©tĂ©s peuvent poursuivre leur travail d’agitation et de sape Ă  son profit en toute impunitĂ©.

15- Quand les mĂȘmes droits sont violĂ©s en Occident,cela est passĂ© sous silence, ou tout au plus qualifiĂ© de simple mesure de maintien de l’ordre. Chacun sait qu’aux États-Unis,toute personne prĂ©sumĂ©e ĂȘtre une menace pour la sĂ©curitĂ© nationale est Ă©liminĂ©e sans autre forme de procĂšs. Personne ne parlera de violation des droits de l’Homme. Partout dans le monde, les États-Unis se donnent le droit de tuer ou d’intervenir dĂšs lors qu’ils estiment cela nĂ©cessaire pour leurs intĂ©rĂȘts. On peut rappeler ici les cas du Panama et de HaĂŻti, mais aussi ceux de Cuba en 1901 et en 1961. Sans oublier le Vietnam,l’Iran en 1980, l’Irak, et l’Afghanistan plus rĂ©cemment.

16- La France n’est pas en reste, elle qui a commanditĂ©et continue de commanditer des coups d’État en Afrique,principalement en Afrique francophone, sans aucun Ă©gard pour les pertes en vies humaines. Sans oublier son soutien au terrorisme au Sahel qui a fait des milliers de victimes, et qui continue d’endeuiller nos populations. En France mĂȘme, l’on a vu comment en novembre-dĂ©cembre 2018 les “Gilets jaunes” ont Ă©tĂ© rĂ©primĂ©s. Toujours en France, A la suite du meurtre par la police du jeune Nahel en 2023, le petit peuple de France s’est soulevĂ©. Il fut violemment rĂ©primĂ©, avec des scĂšnes de tortures dignes d’un autre Ăąge. Comme il s’agit de la France, personne n’a Ă©levĂ© la moindre protestation. Personne n’a parlĂ© de violations des droits de l’Homme. MĂȘme dans nos propres pays, les mĂ©dias dĂ©jĂ  conditionnĂ©s, n’y ont pas vu de violations des droits de l’Homme.

17- Dans nos pays, surtout dans les pays sous contrĂŽle de l’Occident, et plus particuliĂšrement sous contrĂŽle de la France, les rĂ©gimes en place peuvent assassiner, torturer,on ne parlera jamais de violation des droits de l’Homme.En GuinĂ©e,en CĂŽte d’Ivoire, au SĂ©nĂ©gal des citoyens qui manifestaient contre les troisiĂšmes mandats anticonstitutionnels ont Ă©tĂ© massacrĂ©s avec la bĂ©nĂ©diction de l’Occident. Plus rĂ©cemment encore, des opposants ont Ă©tĂ© massacrĂ©s au Tchad Ă  plusieurs reprises, sans que l’Occident trouve Ă  redire. Non loin du Burkina Faso, des procĂšs iniques ont Ă©tĂ© organisĂ©s, et des condamnations hors-normes ont Ă©tĂ© prononcĂ©es. Des opposants ont Ă©tĂ©jetĂ©s en prison pendant des annĂ©es. Les Occidentaux n’y ont rien vu et n’ont rien entendu. Personnes n’a parlĂ© de violations des droits de l’Homme. Quelle hypocrisie!

𝟐- 𝐃𝐞 đ„đš đ©đ«đžÌđ­đžđ§đđźđž đ„đąđ›đžđ«đ­đžÌ đâ€™đžđ±đ©đ«đžđŹđŹđąđšđ§

18- Tout comme les droits de l’Homme, il en est de mĂȘme de cet autre cheval de Troie qu’est la libertĂ© d’expression. Pour l’Occident, ses valets locaux infiltrĂ©s dans nos sociĂ©tĂ©s ont le droit de s’exprimer comme ils l’entendent, sans aucune restriction ni rĂšglementation. Gare Ă  quiconque osera remettre cela en cause. AussitĂŽt les Gouvernements et les mĂ©dias occidentaux montent sur leurs grands chevaux, grossissent nĂ©gativement les

faits et brandissent les menaces. Les ambassades, les O.N.G. Ă  la solde de l’Occident et les institutions internationales sont mises Ă  contribution pour vilipender,intimider et rĂ©primer.

19- Pourtant, nul ne viole autant la libertĂ© d’expression que les Occidentaux. DĂšs le dĂ©clenchement du conflit Russie-Ukraine,la France et d’autres pays occidentaux,bien que n’étant pas belligĂ©rants, ont expulsĂ© les organes de presse russes de leur territoire. Par la suite,la dame de Sotchi a Ă©tĂ© interdite d’entrer et de sĂ©jour en France pour simple dĂ©lit d’opinion. RĂ©cemment, un activiste (KĂ©mi SĂ©ba) s’est vu retirer la nationalitĂ© française, Ă©galement pour dĂ©lit d’opinion.

20-Le 20 mars dernier, un Ă©lu local français aurait Ă©tĂ©suspendu, simplement pour avoir acceptĂ© d’ĂȘtre observateur au scrutin prĂ©sidentiel russe. Alors ! OĂč se trouve la libertĂ© d’expression en Occident? Il est temps de comprendre que ce n’est pas la libertĂ© d’expression que l’Occident dĂ©fend, mais plutĂŽt des intĂ©rĂȘts idĂ©ologiques, politiques et Ă©conomiques. La prĂ©tendue libertĂ© d’expression et les prĂ©tendus droits de l’Homme sont de simples moyens d’action pour aboutir Ă  ses fins dans nos pays.

21- Il ne viendra Ă  l’idĂ©e de personne de contester que les droits de l’Homme sont de loin mieux respectĂ©s dans nos pays que dans les pays arabo-musulmans oĂč la libertĂ©de croyance n’existe pas; oĂč les femmes n’ont ni la
Quel État pour le dĂ©veloppement ?

libertĂ© de leur mouvement, ni la libertĂ© de leur choix de vie; oĂč les dĂ©linquants sont parfois amputĂ©s ou torturĂ©s pubiquement. Comme ces pays gĂšrent bien les intĂ©rĂȘts des Occidentaux, ou sont capables de mesures de rĂ©torsions redoutables, ils peuvent tout se permettre.L’Occident fermera toujours les yeux.

22- MĂȘme les valets locaux de l’impĂ©rialisme qui sont dans nos pays et qui revendiquent tant la libertĂ©d’expression, refusent cette mĂȘme libertĂ© d’expression Ă ceux qui ne partagent pas leur point de vue. Ils crĂ©ent des comptes Facebook et autres, pour essaimer leur venin, en prenant soin de bloquer les commentaires qui ne leur sont pas favorables.

23- Quand on revendique la libertĂ© d’expression et qu’on est logique et de bonne foi, on doit avoir le courage de l’accepter aussi pour les autres. Ces valets locaux, qui sont de simples vĂ©hicules de transport des intĂ©rĂȘts occidentaux, sans contenu propre, utilisent la prĂ©tendue libertĂ© d’expression pour nuire, afin de mieux plaire Ă leurs maĂźtres. Ils sont des dangers publics pour nos sociĂ©tĂ©s en construction. C’est pourquoi Thomas Sankara avait dit que la libertĂ© d’expression ne doit pas ĂȘtre la libertĂ© de nuire pour les ennemis du peuple.

𝟑- 𝐃𝐼 đŠđąđŠđžÌđ­đąđŹđŠđž đąđ§đŹđ­đąđ­đźđ­đąđšđ§đ§đžđ„

24- Le dernier piĂšge dans lequel sont tombĂ©s beaucoup de pays du Tiers-Monde, surtout les pays francophones, c’est le mimĂ©tisme institutionnel. L’Occident a sa propre.

histoire. Il a mis des siĂšcles pour se doter de ses institutions actuelles. Faisant fi de notre histoire Ă  nous,il tient Ă  nous imposer sur le champ les mĂȘmes institutions, tout en sachant que nous n’avons ni la mĂȘme histoire, ni la mĂȘme culture, ni les mĂȘmes aspirations.

25- Ces institutions qui nous sont appliquĂ©es comme des corsets, sont des moyens par lesquels l’Occident nous tient en laisse comme le maĂźtre tient son chien. Par ces moyens, les Occidentaux ont le contrĂŽle de nos États et de nos sociĂ©tĂ©s, car pour la rĂšglementation et l’évolution de ces institutions il faudra chaque fois se rĂ©fĂ©rer Ă  leur histoire, Ă  leur prĂ©sent, Ă  leurs instructions, et nous accorder avec eux.

26- Nous ne devons plus ĂȘtre dupes. Droits de l’Homme,libertĂ© d’expression et mimĂ©tisme institutionnel sont des produits fabriquĂ©s en Occident, et destinĂ©s Ă  la consommation des peuples dominĂ©s. Nos sociĂ©tĂ©s connaissaient les droits de l’Homme et la libertĂ©d’expression qui Ă©taient rĂšglementĂ©s en fonction des besoins de la sociĂ©tĂ©. C’est pour cela qu’elles avaient pu mettre en place de grands royaumes dont la finesse de l’organisation surprend toujours l’intelligence humaine.Nos sociĂ©tĂ©s avaient des institutions adaptĂ©es qui ne demandent qu’à ĂȘtre revisitĂ©es. Auparavant, il nous faudra accepter de revisiter nos propres mentalitĂ©s qui pataugent dans les mĂ©andres de l’aliĂ©nation mentale et culturelle.

27-Pour construire des États forts Ă  mĂȘme d’assurer la stabilitĂ© des institutions, le respect de la souverainetĂ©, et d’enclencher le processus de dĂ©veloppement, il nous revient de savoir dĂ©tecter les piĂšges par lesquels on nous maintient dans la soumission et l’arriĂ©ration. Gouverner c’est choisir.

Les dirigeants africains doivent choisir avec dĂ©termination de tenir haut leur drapeau, au risque de laisser nos pays toujours tourner en rond, au grĂ© des intĂ©rĂȘts des autres. C’est dans ce sens qu’il faut saluer le courage et la dĂ©termination des dirigeants nigĂ©riens dans la dĂ©cision de mettre fin Ă  la prĂ©sence militaire amĂ©ricaine dans leur pays, aprĂšs voir mis les militaires français Ă  la porte.

28-Il nous faut donc, en Afrique, mettre en place des États forts Ă  mĂȘme de dĂ©fendre l’intĂ©gritĂ© territoriale des États, la souverainetĂ© des États, et les orientations de dĂ©veloppement Ă©laborĂ©es par nos États. VoilĂ  ce que le drapeau doit reprĂ©senter pour nous. Nous devons prendre conscience qu’il n’y a pas de destin individuel prospĂšre et permanent dans un État faible, dĂ©sarticulĂ© et sans repĂšre. Seule l’union autour des valeurs du drapeau peut garantir la sĂ©curitĂ©, la prospĂ©ritĂ© et l’émancipation de chaque citoyen et de tous les citoyens.

Pour la Patrie, nous vaincrons !

đ·đ‘Ÿ 𝐮𝑝𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 đœđ‘œđ‘Žđ‘â„Žđ‘–đ‘šđ‘ đ‘œđ‘› đŸđ‘ŒđžÌđżđžđ‘€ 𝑑𝑒 đ‘‡đŽđ‘€đ”đžÌ€đżđŽ
𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑱 đ”đ‘ąđ‘Ÿđ‘˜đ‘–đ‘›đ‘Ž đč𝑎𝑠𝑜

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